Valentyn Sylvestrov - Nouvelles bagatelles Валентин Сильвестров Нові багателі

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Valentyn Sylvestrov - Nouvelles bagatelles
Валентин Сильвестров Нові багателі

coffret 3 cd


2017

Au piano: Valentyn Silvestrov

Bagatelles XXIV - Bagatelles XXV - Bagatelles XXVI"

Naissance

30 septembre 1937 (87 ans)
Kyiv (Ukraine)

Activités

Compositeur , pianiste

Instrument

Piano

Maître

Borys Liatochinskyi

Genre artistique

Musique post-moderne , avant-garde

Œuvres principales

Bagatelles ( d ), Two Dialogues with a Postscript ( d ), Liturgical Chants ( d ), Silent Music ( d ), Symphony No. 7 ( d )

Valentyn Silvestrov (en ukrainien : Валентин Сильвестров) naît le 30 septembre 1937 à Kyiv (alors en URSS). Il prend d'abord des leçons de musique privées à l'âge de 15 ans puis prend des cours à l'école de musique du soir de Kyiv de 1955 à 1958, avant d'étudier au conservatoire de Kyiv de 1958 à 1964.

Il conquiert la scène musicale au début des années 1960 en tant que cerveau progressiste d’un groupe d’avant-garde de Kyiv réuni autour de Leonid Hrabovskyi. Tonalité libre, dodécaphonisme , musique aléatoire, clusters , recours aux bruits et à l’électronique font partie de sa panoplie, il expérimente avec l’art conceptuel et le théâtre instrumental. Son écriture, très expressive, est d'abord influencée par le post-sérialisme se pratiquant alors en Europe occidentale. Il connaît rapidement le succès à l'étranger, salué notamment par Adorno comme un musicien extraordinairement doué. Sa symphonie Eschatofonie fait sensation à Darmstadt en 1968. Il est lauréat du prix national Taras Chevtchenko en 1995 puis du Prix Koussevitzky en 1997.

En 1970 , après de longues réflexions sur le sens de la musique, il produit une œuvre-charnière : Drama . « J’ai essayé ici de sortir du ghetto de l’avant-garde, comme d’autres le faisaient aussi à l’époque. »

Sa musique s'oriente ensuite de plus en plus vers la confidence expressive, aux lignes mélodiques très étirées, mais sans recourir à la « polystylistique » dont il est alors beaucoup question en Union soviétique. Il s’agit plutôt d’une fusion, d’une égalité de traitement appliquée à différents styles. En 1972 , dans la Méditation pour violoncelle et orchestre de chambre , Silvestrov préconise expressément le « retour à l’identique ».

Ses œuvres récentes, Kitsch-Musik , Postludium , Postscriptum , Epitaph ou Requiem pour Larissa , exploitent – voire exaltent - les ressources musicales du passé telles l’ accord parfait et la gestuelle classico-romantique, souvent même avec une expression de nostalgie avouée. Silvestrov reconnaît que ces procédés ont perdu leur sens originel et sont devenus une sorte de musique « dépossédée », ambiguë, qu’il nomme « métaphorique ». Les moyens du passé sont devenus pour lui des paraboles, des béquilles du souvenir. Sa musique est l'épilogue ultime du grand romantisme.


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