Moscoviada
Yuri Andrukhovych Roman
176 pages
Noir sur blanc, 2007
Langue: Français
Traduction:
Maria Malanchuk
Format: 14,5 x 23,5 cm
EAN: 9782882501851
Résumé: C’est dans une ambiance de fin d’Empire, de décadence, que nous entraîne Moscoviada. Moscou, dernières années du régime soviétique. Otto Von F, jeune poète ukrainien traverse la ville afin de se joindre à une réunion pour la publication d’un journal ukrainien. C’est à travers lui que l’on est plongé dans la vie de cette jeunesse, de cette génération perdue, une population multiethnique qui ne croit pas dans le régime, mais ne semble pas d’avantage rêver d’un autre avenir. Coincés dans cette période d’histoire vide, ils se noient dans l’alcool, les femmes et la poésie pour oublier la perte d’identité et la chape de plomb imposée par le régime, pour éviter de sombrer complètement dans la paranoïa… C’est dans son style inimitable, drôle et tragique à la fois, maniant l’absurdité comme un élément de décors que Yurii Andrukhovych nous conte cette période trouble et cette jeunesse éteinte.
L'auteur : Iouri Igorovytch Androukhovytch (en ukrain ien : Юрій Ігорович Андрухович), né en à Stanisl av en Gali cie, est un po ète, romancier, traducteur et essayiste ukrainie n. Il est l'auteur contemporain de langue ukrainienne le plus populaire, et ses œuvres ont été traduites en de nombreuses langues, dont le français. Pour ses écrits littéraires, Androukhovitch a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux, dont le Pr ix Herder (2001), le prix de la Paix Erich Maria Remarque (2005), le Prix européen de l'entente à la Foire du livre de Leipzig (2006), le Prix de l'Angelus (également 2006). Il est membre du comité de rédaction de périodiques Krytyka et Potyah 76 (Ukraine).
Critiques :
Étudiant en 1989 à l’Institut littéraire de Moscou, le double de l’auteur, Otto von F., vit les dernières heures de l’Empire soviétique parmi les gratte-papier les plus loufoques des Pays frères. « À la faveur de l’enivrement de son personnage, la peinture de Yurii Andrukhovych, fascinante dès les premières touches, se poursuit en une vision hallucinée, un rêve, du Grand Bouleversement. »
Charles Ruelle, Le Magazine littéraire